Le CPF ou Compte Personnel de Formation est un avantage qui s’offre aux employés quelle que soit leur place dans une entreprise, et aux non employés. Celui qui dispose d’un CPF aura plus d’accès aux formations professionnelles. Auparavant, ce compte a été alimenté en heures de formations gratuites, mais après la réforme d’avril 2018, il est alimenté en Euros. Ainsi, le CPF des salariés est alimenté par 500 € par an. Cela veut dire que le salarié pourra accéder à des formations dont les coûts cumulés ne dépassent pas le montant dans son CPF.
Quelles formations sont éligibles au CPF ?
La condition principale pour qu’une formation soit financée par le CPF est qu’elle soit certifiante ou diplômante. Une liste des formations éligibles au CPF a été préétablie par le Copanef : la liste nationale interprofessionnelle. Pour vous en donner une idée, le CPF permettra de passer son permis de conduire, de développer ses capacités linguistiques (TOEIC,…), d’acquérir des compétences en montage de projet, et d’améliorer ses compétences informatiques (PCIE,…).
La formation financée par CPF a-t-elle une incidence sur la rémunération ?
D’après le Code du Travail, la formation professionnelle est un devoir national. L’employeur ne peut donc empêcher ses salariés de se former, et ne peut leur retirer leurs droits acquis. Ainsi si la formation financée par le CPF se déroule pendant les horaires de travail, la rémunération de l’employé n’aura aucun risque de se voir changer. Et si la formation se déroule en-dehors de ces heures, elle n’aura bien sûr aucun impact sur la rémunération.
Quid des fonctionnaires et des professionnels libéraux ?
Les employés de l’administration publique ne sont pas exclus du CPF. Et cela vaut pour les travailleurs indépendants (artisans ou commerçants, etc.). Le CPF prévaut aussi pour les chômeurs qui désirent remettre à niveau leurs compétences. En effet, le CPF n’est rattaché à aucun contrat de travail. Il est attribué à titre personnel et accompagne alors l’individu tout au long de sa vie professionnelle.